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MERCI, DON ANGELO!

“ Avec toi j’ai rencontré la sérénité.
Encore aujourd’hui je l’embrasse
Avec le désir de vivre ”

Franco Predieri

Ce cadeau t’arrive
De l’église du Ciel.
Ne le laisse pas oublié
dans un tiroir ou à la
poussière d’une’ étagère.
Après l’avoir lu
donne le à ton tour à qui
peu en avoir besoin.
Ceci est le désir
de Ceux qui, du Ciel,
en on guidé la
diffusion et la réalisation.

« Courage enfants la mort n’est pas mort
Mais le passage à meilleure vie c’est à dire
Contemplation du Dieu vivant »
D.A.

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PREFACE

 

Dans une société technologique comme la notre qui nous a habitués à une explication pour tout ce qui nous entoure, il semble vraiment qu’il n’y est pas de place pour les miracles. Ainsi lorsque nous rencontrons des évènements dont l’origine ne nous semble justifiable avec aucune des connaissances en notre possession, non seulement nous restons stupéfaits, mais souvent nous finissons par les ridiculiser ou même à les détourner de notre mémoire. Le monde on le sai est plein de charlatans et de maniaques du sensationnel qui tentent d’attirer l’attention des dépourvus pour en tirer un intérêt personnel vendant de grossières embrouilles pour vérités, et ‘ gonflant ‘ épisodes qui autrement n’auraient rien d’exceptionnels. Dans la considération de tels réprouvables comportements, il c’est développé d’une certaine façon une défiance vers ceux qui parle de parapsychologie et de phénomènes paranormaux ou d’évènements qui surpassent l’humaine expérience. moi- même j’admets d’être assez septique en ce sans et de regarder certains épisodes avec un esprit quelquefois trop critique. Toutefois il est impossible de nier qu’autour de nous certaine fois nous vérifions des faits inexplicables. Je retiens donc inutile et prétentieux de liquider le tout avec un banal “ je n’y crois pas “ ou bien “ ce son des sornettes “ spécialement lorsqu’on nous propose des vicissitudes comme celle décrite dans ce livre. Dans ces cas en effet nous ne devrons que rester en respectueux silence devant le récit des protagonistes. Plus qu’un récit quelconque, ce livre est un amical bavardage à travers lequel Franco Predieri évoque les étapes de sa dramatique histoire et de la rencontre avec celui qu’il définit “ sauveur “ , Don Angelo Fantoni. La forme est très simple, presque un entretien, tant qu’avançant dans la lecture s’accroît la sensation d’être devant un ami qui, avec grande sérénité d’âme, nous rend participe de ces plus profondes émotions. Il s’agit en effet d’un acte d’amour et de reconnaissance envers la personne ‘ spéciale ‘, qui à travers ces dons et avec altruisme inconditionné a aidé beaucoup de souffrants. L’auteur nous parle en effet de sa prodigieuse guérison d’une très grave maladie, diagnostiquée avec glaciale franchise par les médecins, lesquels il y a une trentaine d’années, sans demimesure, lui avaient prédit une fin imminente. Predieri possède encore toute la documentation sanitaire de laquelle émerge, ce que luimême, en ce moment terrible, considérai sa propre insurmontable condamnation à mort. Al-ors si nous pouvons exclure toutes les explications naturelles de sa guérison,, il ne resterait qu’a parler de miracle oeuvre d’un saint. Mais existe telle, es t- elle possible, la ‘ sainteté’ dans la vie d’aujourd’hui ? Les qualités spirituelles sont visibles de loin comme les monts de ‘ l’Himalaya ‘ on li dans le Dhammapada, l’évangile bouddhiste. Néanmoins, pour ne pas risquer de naufrager dans les désarmantes structures de notre siècle, Nous devrons nous efforcer de changer la clef de lecture de la réalité, accordant attention, par exemple, à certaines coïncidences significatives, que souvent nous somment porté à négliger. Nous pensons, donc, que l’homme est finalement bien plus compliqué que ce qu’il semble et que le ‘dedans et le ‘dehors’ ne sont pas finalement aussi séparés l’un de l’autre.

Maria Fantacci

PRESENTATION

J’ai décidé de publier ce livre pour rendre hommage et reconnaissance à celui que je pense être la figure plus importante de ma vie : Don Angelo Fantoni. Pour moi, là sur la terre, il a été un père, un vrai père, et je lui dois mon retour à la vie. Dans ce livre se narre ma miraculeuse guérison et l’on tente d’illustrer la figure d’un prêtre et charismatique extraordinaire. Il y a environ trente ans, un peu plus que vingtaine, je tombai gravement malade et le diagnostic fut un cancer au cerveau. Pour tous, désormais j’étais condamné et, il me fut administré l’extrême –
onction. . Je soufrai trop, et, j’attendais la mort avec anxiété, presque comme une libération, Quant Dieu à bien voulu me mettre dans les mains prodigieuses de Don Angelo Fantoni, qui me reportèrent lentement à la vie, m’arrachant de l’obscur désespoir, et, me transformant en un homme nouveau, extérieurement et ‘intérieurement’. Je chercherai entre-autre d’illustrer certaines sensations que j’ai éprouvées dans ma jeunesse et qui d’une certaine façon m’ont ‘préparé’ à la rencontre avec Don Angelo. Cette modeste oeuvre est dépourvue de quelconque prétention littéraire et je ne désire ni louange, ni mérite personnel, qu’en toute sincérité, je ne crois pas mériter. Toutefois il est fort en moi, presque impérieux, le besoin de nommer –ou de présenter – la figure d’un homme humble et bon, un authentique serviteur du Seigneur qui a dédié sa vie a son prochain jusqu’au fond. Décrire la personnalité de Don Angelo ou simplement d’en parler n’est pas une chose simple et personnes bien plus préparée que moi, l’ont déjà fait par le passé, de façon admirable. Une de ces personnes fut Don Redento Becci, lui aussi prêtre qui écrit en 1983 un livre intitulé ‘le fluide d’un prêtre de montagne’ et dans lequel furent cités quelques témoignages de guérisons prodigieuses, comme la mienne. J’aime citer une phrase que Don Redento Becci écrit sur ce livre et qui me touche : ‘Une nouvelle publication sur Don Angelo serait inutile et vide, si elle ne cherchai pas ce but : Illuminer, construire, transformer en mieux ceux qui le lisent’(1). Et c’est ce but que je me suis fixé. Avec cette modeste oeuvre, outre à faire connaître Don Angelo à ceux qui n’ont pas l’opportunité – ou la chance – de le connaître, je désire porter un peu d’espoir dans le coeur de ceux qui se voient entouré de ténèbres, comme je l’étais une fois. Dieu est distributeur de tout bien, et, comme pour moi lorsqu’il m’a fait rencontrer Don Angelo, il peu aider quiconque a ce remettre d’une maladie soit physique soit morale, et le mettre sur la bonne voie, ou l’on peu faire des rencontres qui changent radicalement la vie. Toutefois je tien à préciser que, nonobstant que ce prêtre bon et charitable m’ait beaucoup aidé En me ramenant à la vie, le vrai et unique artisan de ma guérison a été le Seigneur. Don Angelo en fût un moyen, l’outil extraordinaire que Dieu a utilisé pour réaliser ses oeuvres merveilleuses, mai, comme tel, nous devons lui être reconnaissants de tant de fatigue pour une vie passée à faire du bien, toutefois sans jamais perdre de vue cette grande et absolue certitude : c’est Dieu qui fait les miracles. Ce fut vraiment Don Angelo à me répéter cette leçon plusieurs fois, il voyait mon attitude trop dévouée envers lui. ‘Moi je ne suis rien et personne !’ aimait -t-il dire avec sa sainte humilité ; Et par respect et reconnaissance de sa personne je le confirme pour que vous soit claire cette fondamentale vérité. Aujourd’hui, par grâce divine, je ressens encore, en moi, sa voie puissante et sure qui me conseille, me rassure. Quel merveilleux réconfort pour moi ! Je sais de ne pouvoir le prouver et beaucoup ne me croiront pas. Je comprends très bien telle incrédulité mai, comme j’aime dire, pour chacun arrive un moment ou l’on peu modifier son point de vue à la lumière d’expériences nouvelles et constructives Que l’on me croit ou non, c’est vraiment Don Angelo qui, de la splendide dimension ou il se trouve aujourd’hui. où resplendi la lumière infinie de Dieu, m’a suggéré d’écrire ce livre et d’en faire don à tous ceux qui, animé du vif intérêt de certains arguments, désirent à travers mon expérience, approfondir ce délicat et fascinant sujet. J’ai énormément reçu de Dieu, à travers son serviteur Don Angelo, et tout gratuitement, je désire à mon tour, donner quelque chose en leur nom. Je pourrai à cet effet citer une frase de l’évangile de Mathieu : ‘Gratuitement vous avez reçu, gratuitement donnez’(2). Ce que je fais est bien peu de chose, mai pensez que ces pages je les ai écrites en me servant de mes mains et de mes yeux et ce- la est le mérite de Don Angelo, en effet, quand je l’ai rencontré la première foi le 9 Décembre 1971, j’étais moribond, presque aveugle et semi-paralysé. Parce que, au cancer c’était ajouté la sclérose en plaque. Après environ trente ans, bien qu’à l’aide de béquilles, je marche et j’en suis heureux. Je suis fermement convaincu que Don Angelo est encore prés de ceux qu’il a tant aidés pendant sa vie sur cette terre, et qu’il soit prêt à aider aussi tous ceux qui lui demandent d’intercéder pour eux auprès de Dieu.

Merci à cet homme extraordinaire qui m’a honoré de sa longue amitié, aujourd’hui je bénis ces moments terribles ou, je me voyais irrémédiablement perdu et auquel j’ai pu donner un sens. J’ai vu la mort à mes cotés et, elle a été pour moi une sublime leçon de vie. En conclusion je rappèle à vous tous ce que Don Angelo m’a toujours appris : ‘Ne jamais désespérer mais toujours dire que Ta volonté soit faite’.

1) R. BECCI. Le fluide d’un prête de montagne, Marsciano, ( PG ), 1983, p. 20 2) MATHIEU 10.8

Mes sincères remerciements Mmes Maria Fantacci, Aurora Puccetti, Patrizia Malvaldi, Elisabetta Piccini et Gabriele Marciacane, qui avec leur collaboration désintéressée et leur généreuse amitié on rendu possible la publication de ce livre.

DON ANGELO :
BREF INDICE BIOGRAPHIQUE

Don Angelo Fantoni à l’anagraphe Francesco, né dans le Casentino dans une petite fraction de la Mairie de Bibbiena, a Freggina, le 2 mai 1903. Il vécut son enfance dans une famille nombreuse : il avait neuf frères. Son père était un constructeur, sa mère, bien que provenant d’une famille riche, s’occupé personnellement de la maison et des enfants. Au – delà de ces normales occupations, elle faisait la couturière pour la famille, la sage-femme la ‘guérisseuse’. « Tous les malades du pays faisaient chaque jour la procession dans ma maison. Ils voulaient voir ma mère […]. Elle connaissait certaines recettes secrètes capables de guérir les maux les plus terribles. Ô ! ,ses recettes n’étaient pas écrites. Mais transmises à voix au cours des siècles et de personne en personne parvenues jusqu’à elle. La maman avec tisanes, onguents et pommades, avait allégé les douleurs de tant de gens »(3). Chaque jour la mère récitai le S. Rosaire avec son mari et, éleva et éduqua ses enfants avec un profond sentiment chrétien. Angelo fut un enfant précoce, intelligent et très curieux de tout ce qui l’entourai. Pour sa brillante intelligence il se distingue dès autre enfant dès qu’il fréquente l’école élémentaire. 3) Pour rappeler l’altruisme, le sacrifice et la bonté d’un prêtre,( s.n.t.), p. 3 Sa maîtresse se souvenait de lui comme ‘l’enfant qui allait à l’école tous les 3 jours’, mais, dans toutes les matières il avait de bonnes notes ; le seul point noir, la conduite et son caractère vivace et incontrôlable. Caractère qu’il garda même adolescent, en effet il était toujours au milieu des autres enfants du pays. Bien qu’il aimait la campagne il n’oubliait jamais ses devoirs de bon chrétien ; déjà à l’âge de 6 ans il réunissait ses copains pour prêcher et leur expliquer le catéchisme . L’école élémentaire achevée, le prêtre du pays, frère du voisin couvent de Camaldoli, le convaincu à aller au collège de Buonsollazzo. Il y alla à l’âge de dix-sept an mais avant de terminer ses études Il fit son service militaire dans la 6° Artillerie lourde de campagne avec le grade de sous-lieutenant, il se congédia en 1924, de-suite il reprit les études s’inscrivant au collège de Fano Montegiove et reçu les ordres monastiques. Le 26 mars il fut ordonné sous-diacre par Mons. G.Zanchini ; le 21 Décembre de la même année il reçût le diaconat par Mons. Mignone, Evêque d’Arezzo, le 18 Mars 1930 le Sacerdote . Le jeune homme, se retira du monde, il choisit la vie contemplative en se retirant dans l’ermitage de Camaldoli. Là il fut maître des frères lai assistant au chapitre Général et dès 1938 il s’occupa aussi des émigrés. La forte crise économique qui cette année frappa sa famille fut la cause déterminante qui lui fit prendre la décision de laisser l’ermitage et de passer au clergé séculier, il fut envoyé dans une Paroisse sur la frontière italo-française, où il développa son activité d’aide et assistance en plus d’une propagande en faveur de l’Italie. C’était les années 1938-39 et la chose ne plaisant pas aux autorités françaises, il fut obligé de retourner dans sa patrie. Rentré sur le sol italien il fut envoyé comme aumônier à Vecchiano di Pisa, ensuite comme économe spirituel de Santa Maria Assunta à Cardoso di Stazzema, en province de Lucca. Ici, son arrivée fut accueillie avec méfiance par la population, mais bientôt, Avec sa façon de faire et de penser, il conquit la confiance de ses paroissiens même les plus revêches et hostiles à l ‘église et à son Clergé. Tous les soirs il était entouré par les jeunes gens des alentours et, entre un verre de vin et l’autre, entre un éclat de rire et l’autre, il leur enseignait le catéchisme. Outre la récupération morale de ses paroissiens il y avait également le problème de la restauration du cloître et de l’église. En effet le cloître, par la négligence des prêtres précédents, était en mauvais état et ne pouvait pas être sa maison, son refuge. Don Angelo sans se désespérer se mit au travail pour le restaurer. Les travaux terminés, il passa à la restauration de la salle de la vénérable compagnie du SS. Sacrement. Le tout à ses frais, pour une dépense de 7.350 lires, somme considérable en ce temps là ! Ensuite, il construit le nouveau cimetière et, y transférait les cadavres exhumés de l’ancien. L’église Paroissiale aussi exigeait d’être restaurée. Ainsi, il réussit à constituer un comité exécutif et le projet des travaux fut approuvé par un ingénieur de Stazzema, l’ing. Gianni Osman. Des transformations radicales furent effectuées. l’église, fut dépouillée de son style baroque, le peintre Pierini la décora d’admirables fresques, Les énormes dépenses soutenue furent en parti payé par l’état, une parti par Don Angelo et le reste par la population. L’église fut inaugurée le 1° octobre, fête de la Madone du Rosaire. Il se dédia aussi au catéchisme, à la prêche, il solennisa Les fêtes religieuses et par sa bonne réussite il réussit à faire participer toute la population, créant des moments de socialité à l’enseigne de la foi. Quand l’Italie entra dans la deuxième guerre mondiale et en particulier après le 8 septembre 1943, elle traversa des moments tristes et très engagés. Les partisans, parmi lesquels quelques – uns de ses paroissiens, constituaient à Stazzema un sous comité de Libération situé dans la sacristie de Don Angelo. Notre prêtre fut prodigieux d’aide matérielle et morale, en risquant même sa propre vie. Il procurait des vivres et des médicaments, il portait son réconfort dans les chaumières éloignées et même dans les grottes ou la population c’était réfugiée. Pour éviter réquisitions, massacres, comme celui commit dans le pays voisin de S.Anna. de Stazzema, il collabora avec les Allemands recevant leur confiance, il leur procura aussi des animaux pour la boucherie. Il continua avec ce double jeux, avec en tête l’intégrité de ses paroissiens, Jusqu’au moment de la libération par les troupes américaines. Lui – même se raconte ainsi : Je fus pris par quatre allemands et attaché à un châtaigné par vengeance et mépris, Les liens n’étant pas trop compliqués, je réussis à les défaire et à aller dans le bureau du maire. Pendant ce temps arrivèrent les partisans en mitraillant, et firent prisonniers les quatre allemands. Ils furent mal surveillés ainsi ils réussirent à rejoindre leurs camarades. Après trois jours mon pays fut envahi par des automitrailleuses et chars de combat. Les perquisitions de toutes les maisons portèrent à la capture de 18 femmes, un prêtre des Servi di Maria et un vieux de 86 ans, dit le grand-père, et 24 enfants. Lorsque je me rendis compte du danger, je dis à ma mère que je devais m’absenter. Elle s’opposa à ma décision, en pleur, elle me conseilla de sortir. Mais ayant la responsabilité des paroissiens j’allai négocier avec les trois capitaines lesquels, malgré la générosité de m’être offert en échange afin de libérer les autres du massacre, ils me répondirent en disant : ‘ rien à faire parce que vous avez le laissezpasser du général et donc vous êtes notre camarade !’. Après une discussion animée, je réussis à faire libérer le vieux avec les 18 femmes ; je ne réussi pas à sauver le prêtre car ils l’avaient vu en compagnie des partisans. Par-contre à condition que je trouve 15 hommes prêts et disponibles à travailler pour l’organisation Tod Alors, de 23 h. à 1 h. du matin, j’ai dû aller de maison en maison pour convaincre les hommes d’aller travailler pour les allemands (4). A la fin de la guerre, en octobre 1948, il fut transféré à Verniana, petite paroisse en province d’Arezzo
Son amour pour les autres se manifestait non seulement en portant la parole de Dieu et l’amour dans les coeurs les plus arides, mais aussi par les faits, soulageant les douleurs et les chagrins des personnes malades.

4) R . BECCI, Le fluide d’un prêtre de montagne op. cit. pp. 53 – 54 En 1938 il constata qu’en présence de malades, son corps subissai d’étranges phénomènes. Associant les diverses sensations suscitées par le mal de la personne qui était en face de lui, il s’aperçut qu’il pouvait diagnostiquer le mal dont la personne souffrait. Selon les ‘bioirradiations’ qu’il émettait, il réussissait à percevoir les tissus et les organes malades et à influer bénignement sur eux. Dans une interview avec Sandro Mayer, dans laquelle le journaliste lui demandait, en vu de sa compétence en diagnostiques et traitements, s’il avait fait des études de médecine, Don Angelo répondit ainsi : Dés mon enfance en restant près de ma mère, j’ai toujours eu un grand intérêt pour la médecine. Avec le temps ma passion devint une vraie manie. Je passais mes journées à lire des traités d’anatomie, pathologie, pharmacologie, chirurgie. Je fréquentai les hôpitaux, j’observai les succès et les défaites de la médecine officielle. Puis en 1938 à l’imprévue je m’aperçu d’avoir un étrange fluide. C’est -à –dire chaque fois que je m’approchai d’un malade, mon corps subissait d’étranges phénomènes : j’avais des frissons, le sang me montait à la tête. Les sensations n’étaient jamais les – même. A chaque mal correspondait une sensation différente. Ainsi après environ 2 ans avec mon fluide je reconnaissais toutes les maladies. Même celles que les médecins n’arrivaient pas à découvrir, mon fluide avait le pouvoir de le faire. En suite je disais au patient ce-ci es ton mal, il faut prendre ce médicament, dis à ton docteur de te le prescrire (5). La rumeur de ces capacités se répandit rapidement et à lui s’adressèrent millier de personnes malade, personnes normales qui avaient perdu tout espoir, mai aussi personnes fameuses : Dans ma carrière – affirmait-il dans une interview pour ‘ Oggi illustrato ‘ le 2 avril 1969 – j’ai déjà guéri neuf millions de personnes, entre – autres Mussolini, Gino Bartali et plusieurs notables. Je reçois des centaines de lettres par jour, et dans mon cabinet, arrivent millier de patients chaque mois. (6). Les milliers de lettres que Don Angelo recevait en signe de remerciement pour les vies sauvées. Ce terminaient toutes par la même phrase : Merci, Don Angelo, pour m’avoir guéri’. Mais son activité de ‘guérisseur’ n’était pas bien vu par la médecine officielle. Pour cela il fut dénoncé par l’Ordre des médecins d’Arezzo pour exercice abusif de la médecine. Les inquisiteurs ajoutèrent la charge d’escroquerie continué et de profit illicite. La dénonce suivi son cour et un jour le juge instructeur et un greffier se rendirent à Verniana pour effectuer l’interrogatoire. Ils s’étaient juste présentés que Don Angelo les scruta et diagnostiqua à chacun d’eux la maladie dont il était affecté. Les deux diagnostiques s’avéré exacts. Tant que le juge instructeur devint un de ses patients et décrétat l’absolution. Mais l’Ordre des Médecins ne se rendit pas, et la sentence fut saisie par le Procureur de la République.

5) Per ricordare op. cit. pp. 2-3 6) Per ricordare op. cit. p 1 Don Angelo se défendit en précisant qu’il n’avait jamais fait de vraie diagnostiques, mais qu’il avait seulement perçu des sensations diverses suivant la pathologie dont était affectée la personne et en outre, il n’avait jamais prétendu de compensation en argent. L’incident juridique provoqua une réaction aussi du côté de l’Eglise et l ’Evêque d’Arezzo lui interdit de recevoir les malades. Il y eut une réaction populaire et l’Evêque fut obligé à rétracter tout ce qu’il avait dit, lui faisant seulement la recommandation de ne pas prescrire de médicaments. L’écho de sa notoriété et de ses problèmes croissait de jour en jour, Tant qu’intervint aussi la Sainte Congrégation du Concile lui interdisant de continuer son activité, le menaçant d’être transféré. A la même période, après 2 ans d’instruction, on procéda au procès et le procureur d’Arezzo condamna Don Angelo à un an et demi de réclusion et à une amande de 300.000 lires pour ‘ escroquerie et exercice abusif de la profession’. Contre une telle sentence fut présenté recours en appel par le Ministère Public et les avocats défenseurs. En appel Don Angelo fut absout pour insuffisance de preuve, ainsi, il put retourner dans sa paroisse et continuer à alléger les douleurs de tant de personnes désespérées 7. Il fut un fervent fidèle de la Madone, en effet sa mère affirmait qu’il était né par interception de la ‘ Madone del Sasso de Bibbiena’ du fait qu’à la naissance il pesait sept kilogrammes et que l’accouchement se fit en trois minutes. Entre autres, ce fut le seul de ses nombreux enfants qu’elle ait pu élever au sein. Et notre Don Angelo avait consacré à la Vierge Marie sa vie, l’intégrité du sacerdoce et l’exercice du ministère paroissial, outre à avoir développé le culte parmi ses paroissiens 8. En témoignage de sa dévotion il accueillit à Verniana, avec festivité solennelle, l’image de la ‘Madona del Bon Viaggio’, oeuvre du peintre Luisa Miliavada, le 4 juin 1978. Pendant la cérémonie Don Angelo prit la parole et invita les fidèles à accroître leur dévotion envers elle, avec la certitude que toutes les grâces spirituelles et temporelles nous arrivent du Seigneur par son intercession 9. Même Don Angelo ne fut pas exempt des grâces de Maria Santissima car, il retrouva la vue, mais cette expérience personnelle il vaut mieux l’apprendre par ses propres paroles. J’ai toujours eu une vue très limitée, et désormais j’étais presque complètement dans l’obscurité. J’avais été visité par des brillants professeurs Oculistes entre-autre des professeurs français et suisses et tous étaient formels et unanimes en diagnostiquant que ma cécité dépendait du diabète. Pendant le pèlerinage de la Madone je rêvai de ma mère qui me dit : ‘Qu’attend – tu pour aller à Rome à la clique Quisisana pour une visite oculiste ? . Je partis sans tarder, pour Rome.

8) R. BECCI. Le fluide op. cit., p. 281. 9) R. BECCI. Le fluide op. cit., p. 283  Un éminent oculiste me visita et, à ma grande surprise, décida de m’opérer. Moi […] le 9 novembre, comme poussé par une sensation imprévue, je retournai dans cette clinique où on me fi immédiatement les analyses  de sang – et chose insolite – le jour suivant je fus opéré. A 8 h. je fus anesthésié, et l’effet devait durer jusqu’à 20 h. environ mais des 14,30 je me réveillai et au travers d’une fissure du bandage (je ne sais Pourquoi) je voyais déjà la lumière. De ce jour je m’en souviendrai toujours comme du grand jour de la grâce de la Madone. A 19,30 le professeur arriva pour refaire le pansement, il me trouva guéri sans aucune trace de l’opération. Par précaution, ils me mirent en place une protection nommé tartaruga en laissant sciemment ou par distraction, une petite fente, par ou je vis tant de lumière, comme je n’en avais jamais vu auparavant. Le lendemain matin je fus soigné et déclaré guéri et le soir même je retournai dans ma paroisse. Plein de joie et, je  remerciai la Madonne à laquelle j’attribue ce ‘miracle’.

Le 26 novembre 1977 je fus nommé par le S.Père ‘ Prélat Domestico di sua Santita mais la communication officielle fut donnée le 4 juin 1978 en occasion du couronnement solennel de la Madonna del Buon Viaggio . Don Angelo est mort le 28 août 1992 à l’age de 89 ans ; 89 ans de vie soufferte et frustrée dédié aux autres. Avant de mourir il récita une prière à Celle qu’il avait toujours adorée et en laquelle il avait toujours
cru avec ferveur.

 

OH SUAVE ET CELESTE REINE
SOUS VOTRE SAINTE PROTECTION JE RECOMMANDE
MON AME :
OH BEATE DOUCE S. VIERGE IMMACULEE MARIE,
MERE DE DIEU ET MA MERE.
FAITE QUE JE SOIS TOUJOURS AVEC VOUS ET AVEC VOTRE
DIVIN ENFANT,
JESUS ET MON DIEU, DANS LE TEMPS ET DANS
L’ETERNITEE
AINSI J’ESPERE ET AIN SOIT IL (11).

Aurora Puccetti

MON HISTOIRE

Je suis très réservé, mais je me sens impérieusement porté d’écrire dans mon ‘ italien très limité ‘ ma vie du jour ou j’ai eu le cadeau de pouvoir rencontrer une personne douée de charisme, qui avec ses dons a fait du bien à millions de personnes. Gratuitement et en silence. Je m’aide en relisant mon écrit publié dans le livre Il fluido di un prete di montagna di Don Redento Becci, Ediz. Falini de i983. C’est un livre qui est né, il y a plusieurs années, conseillé par un cher ami de Don Angelo, Padre Pio da Pietralcina. Don Angelo était franc, n’aimait pas la publicité, mais il accepta que quelqu’un écrive de lui, et donna la charge à Don Redento Becci, son collaborateur et ami. Dans ce volume furent reportés divers témoignages de guérisons extraordinaires, dont la mienne. Ce fut vraiment Don Angelo à le demander et je ne pouvais refuser. Même si ma nature a tendance à être réservée, avec ce geste je sens d’exprimer un ‘Merci’ sincère et durable envers l’homme qui me redonna l’envie de vivre. Alors, ce fut pour moi, comme mettre un sceau à ma sincère amitié et gratitude envers Don Angelo. Quelque chose qui puisse rester ‘à jamais’ C’est vrai que les souvenirs ne s’évanouissent pas, la preuve en est qu’aujourd’hui encore, à distance d’environ 30 ans, je me souviens très bien des paroles que Don Angelo me dit : ‘Franchino, tu veux me faire un plaisir ?’ ‘Quelle question stupide, Angelone, la mère qui désire de son fils un morceau de pain doit-elle le lui demander par plaisir ? Dit-moi ‘ Ecris quelques pages sur ta vie et comme elle a changé du moment ou tu m’a rencontré. Je ferai imprimer ton récit par mes gars’. ‘ Sui-je en grade de pouvoir écrire un article ? Si je l’écris, je voudrai mentionner le nom de plusieurs médecins. Tu me garantis qu’il n’y aura pas de conséquences ?. ‘Sois tranquille, tout ira bien, cet article fera le tour du monde’. Dans mon coeur je pensai : Ce sera vrai, peut être, il exagère, mais je ne peu pas lui dire non, n’y maintenant n’y jamais dans la vie. C’était l’année 1976 et je commençai à écrire ce qui suit : ‘Pendant une partie de foot. A l’imprévu, je tombai par terre, sans aucun motif. Ce n’était pas la première foi que cela m’arrivai et je trouvai le fait très étrange surtout pour une douleur lancinante à l’oeil gauche qui m’enlevait la vue presque totalement. Je décidai de me faire visiter aux urgences de l’hôpital Maggiore de Bologna. Ma vue était parfaite (10/10) à droite, à gauche elle était descendue à 2/10 ; je fus hospitalisé. Puis un soir, ils me dirent : ‘Demain vous serez transféré à l’hôpital Bellaria pour d’autres examens’. En y pensant je me décourageai, Jusqu’à ce jour, j’étais comme un roc impénétrable par les maladies, d’un coup, j’étai confus et dépourvu pour affronter une nouvelle hospitalisation. A l’hôpital de Bellaria je fus installé dans un service et commençai une succession de douloureux examens, ponction-lombaire pneuma- encefalo Ce fut une torture jusqu’au moment du diagnostique : tumeur au cerveau, où l’opération, où au maximum quelques semaines de vie. Mon père était en convalescence en dehors de Bologna pour un infarctus, j’avais préféré lui cacher mon hospitalisation, mais à ce point sa présence était indispensable. Désormais je me voyais en fin de vie, j’avais du chagrin pour celle que je considérai comme ma femme. C’est dommage, je pensais, nous avions déjà eu le consentement de la Mairie, l’appartement je l’avais arrangé comme je l’avais toujours rêvé, le travail (commis-voyageur) non seulement me plaisait, mais rapportait bien et nous aurions pu être l’incarnation du bonheur… Lorsque mon père s’approcha de mon lit je lui confessai la triste vérité du diagnostique et j’exprimai mon intention de ne pas me faire opérer. Il me regarda avec les yeux écarquillés et alla voir le professeur Gaist qui avec des paroles plus adaptées et appropriées lui répétas les miennes : ‘Tumeur au lit du cerveau, sans opération il lui reste au maximum deux mois de vie.’ A ma décision de ne pas m’opérer mon médecin communal le docteur Stipa, fut enclin à me seconder et les papiers pour la sortie furent signé. Je reçus l’extrême – onction et je sortis de l ‘hôpital Vieilli et accompagné d’une idée fixe :’pour moi c’est fini’. Je n’avais ni la volonté ni le désir de faire des projets, je n’avais pas d’espoir pour le futur. Un soir dans un restaurant J’eus une mauvaise nouvelle : je chancelai, et tombai. Mais que m’arrive-t-il ? L’athlète est peut-être mort ? De nouveau je fus hospitalisé au centre neurologique de Bologna et le directeur, le Prof. Ambrosienne, outre la tumeur diagnostiqua : ‘Sclérose en plaque – Sclérose multiple, névrovirose. Le temps passait et les rechutes étaient de plus en plus fréquente avec le son rythmique de cette fastidieuse goutte qui tombe irrévocablement. Mais, la douleur lancinante et continue à la tête et la perspective d’une fin prématurée, ne m’avaient pas encore détruit totalement. Je m’accrochai tentant de survivre le mieux possible. Mais quelque chose vint me donner le coup de grâce et me jeta dans le désespoir le plus profond. En effet, après neuf ans de ‘vie commune ‘ enviable,tout était déjà prêt et le dimanche 25 Avril 1971, malgré ma maladie, j’aurai du prononcer ce tant attendu ‘oui’, mais le lundi antécédent, 19 avril 1971, je fus hospitalisé de nouveau dans le service de neurologie. Ce-ci changea les projets du mariage programmé, et le dimanche , vraiment le jour ou nous devions nous marier ,’elle’ vint me trouver à l’hôpital, elle s’approcha de mon lit et me dit adieu. Encore aujourd’hui je me demande si ma souffrance la plus grande était celle de Bellaria devant l’extrême – onction ou en cherchant de donner une logique à ces paroles mouillées de larmes, qui me semblaient fausses et ‘de circonstance’. Mon système nerveux fut mis à dure épreuve. Même le staff médical était sans parole en m’aidant pour une inévitable crise de nerf noyée de larmes, froid glacial, sueur. Le médecin de garde s’inquiéta pour la façon dont elle m’avait liquidé. ‘ Non, pas ainsi dit-il, et pas maintenant !’ Ce médecin avait raison. Son abandon m’avili complètement, m’enlevant, désormais la dernière lueur d’espérance et toute envie de luter qu’il m’était resté jusque là. Une fois sorti, malgré ma fragilité physique, je repris le travail avec entrain, peut-être exagéré ; Plus je travaillai et moins j’avais de temps pour penser. Je travaillai à l’excès, pour me gratifier et chercher d’oublier, Mais mes conditions physiques et ma maison vide me reportaient en face la cruelle réalité :NEURITE + CANCER +SCLEROSE = LA FIN. Pour la première foie dans ma vie je me senti seul et abandonné de tous, même de Dieu ! Je disais,’ mais qu’ai-je fais pour mériter cette vie que désormais je haie ? Elle est à toi reprends – la !’ j’en arrivais au blasphème. Il me semble que ce fut Manzoni qui dit que Dieu envoi le mal non pour punir mais pour racheter, et c’est juste. J’étais toujours plus seul et je ne réussissais pas dans cet état d’âme, à me convaincre d’avoir eu au contraire, une grande chance. Cette grande chance que je compris par la suite. Je végétais en mélangeant les blasphèmes aux larmes, le monde m’était tombé sur le dos et je ne faisais rien pour mériter la vie. Je travaillais, conduisant la voiture presque aveugle, même avec le brouillard le plus prohibitif. C’était une forme de suicide. Je n‘avais plus de tact, de goût, de force, d’équilibre, ni d’odorat. Non seulement Dieu voulut me pardonner cette terrible imprudence, de laquelle, encore aujourd’hui je lui demande pardon, mais les derniers mois de 1971 je voulus mettre la parole fin à mon drame. J’étais hospitalisé dans le service de neurologie de l’hôpital Policlinique de Modena, lorsque ma tante Norma Torri vient me voir et me recommanda : ‘mets ce tricot de peau pendant deux jours, et pendant ce temps tiens une photo de toi au contact de la peau. Je porterai le tout chez un prêtre, qui non seulement fera un diagnostique précis de ta maladie, mais il pourra aussi se servir de son fluide particulier qui a déjà eu tant d’effets mirobolants ‘. J’acceptais, au fond je n’avais rien à perdre ? Ma tante alla chez ce prêtre et, lorsqu’elle retourna, elle me rapporta : ‘Don Angelo a dit que ta maladie est un Myèlite et tu guériras. Il te recommande d’être plus calme et il désire te voir ‘, Je lui demandai : ‘ Combien d’argent a t- il voulu ? ‘Rien’ ‘me répondit ma tante. Le tout me semblai très étrange : le diagnostique, l’absence de compensation, toutes les histoires que ma tante raconta sur l’oeuvre de ce prêtre. J’aime la parapsychologie et j’étais déjà au courant de l’existence de voyants charismatiques, et de phénomènes paranormaux. Ce prêtre suscitait ma curiosité et, je me dis :’Avant de mourir je veux essayer l’expérience de connaître un personnage typique ou de converser avec un filou en le regardant droit dans les yeux ‘. Dieu pardonna cet imbécile qui le blasphémait et le 9 décembre 1971, jour de mon anniversaire, je rencontrai Don Angelo : En voyant la grande place de son Eglise remplie de voitures provenant de toute l’Italie et même des cars provenant de l’étranger, j’étais stupéfié, J’entrais dans une maison ou régnait le froid et, après avoir fait une longue queue, j’arrivai devant la porte du cabinet ou Don Angelo recevait. Une personne se rendit conte de la difficulté que j’avais à rester debout et m’offrit de m’assoire à sa place. Je ne sais pas ce qu’il ce passa, ni ce que je ressenti, mais, je me souviens, que pour la première fois après bien de temps, Je parlai à Dieu :’ Fait qu’il puisse me recevoir, je t’en prie ‘. Mon tour arriva et j’entrai, Toutes ces visites duraient quelques minutes. Moi j’eus, au contraire, la chance de rester avec lui pendant plus d’une heure. Sans que j’ouvre la bouche, il exclama :’ Bonjour, asseyezvous à coté de moi, il y a longtemps que je vous attendais !’. Je le regardai avec un mixte de curiosité et de méfiance. Il avait la voie faible et c’était l’image d’une personne fatiguée et malade. Je le laissai parler pour pouvoir faire une sommaire évaluation. Il continua : ‘ Vous avez beaucoup souffert mais vous guérirez’. Je le regardai comme un enfant peut regarder un adulte qui ait dans sa poche des bombons, et demandai :’ Mais comment pouvez vous le dire, Père ?’. ‘ Vous devez seulement vous calmer et vous recommencerez à courir, mais je répète, il est indispensable d’être plus calme. Vous m’expliquez pourquoi, le soir avant de dormir, vous buvez de l’alcool et pourquoi vous prenez tant de tranquillisants’ . Il me semblai me voir dans une glace. Et devant une glace, on ne peu rien faire d’autre que d’accepter son image. Il dit encore :’ Beaucoup de personnes vous on fait souffrir, mais souviens -toi que Dieu pardonna et nous devons l’imiter. Pour être plus calme vous devez vous moquer de tout et de tous. Il passera encore du temps et vous rencontrerez une femme vraiment ‘ femme’, comme vous la désirez. Vous aurez une famille avec des enfants, tous en bonne santé. Vous irez travailler dans une banque. Donnez du temps au temps. Parlons maintenant du cancer ?. Anéanti, effrayé, affolé, presque en transe, je demandai : Mais ou ce trouve cette tumeur ?’. Il me toucha la partie postérieure gauche de la tête et dit : ‘ Oui, oui, là il y a une tumeur, Mais ne vous en faite pas, car ce n’est pas dans votre tête mais dans celle de celui qui a dit une chose pareille. Vous guérirez, soyez tranquille ‘. Plus tard seulement il me confessa d’avoir menti pour ne pas m’affliger ultérieurement. Le cancer était bel et bien là, Mais lui savait avec certitude que je serai guéri. Lorsque nous nous rencontrions la première fois il sut lire de choses de mon passé et du présent que personne n’avait pu lui raconter et le tout avec une extrême facilité. Ce n’étai ni un voleur ni un malin, mais seulement un Saint revêtu d’honnête pauvreté. Je suivis mon instinct et l’enlaçais, le serrais très fort, l’embrassais et l’embrassais encore. Je lui demandai : Comment estimez-vous vos capacité anormale ?’ . Lui répondit par une autre question :’ Vous aussi vous êtes doté d’un sixième sens. Et alors ?’. Ouvrant les bras, dans son silence, il voulut me faire comprendre combien il est insensé dans certains cas ce demander pourquoi. Nous nous embrassons, et retournons à prier, puis il me recommanda : ‘Chaque semaine écrivez- moi une ligne, s’il vous plait ‘. Depuis, si je ne lui ai pas toujours écrit c’est parce que nous nous étions parlé par téléphone. Très souvent je le rappelai à Dieu, et lui, de son côté, non seulement faisait il la même chose pour moi, mais en plus il me faisait bénéficier de son fluide miraculeux. En une année je le revis au moins cinq fois, et chaque fois se manifestai l’exploit de cet amour duquel, les premiers temps lui aussi s’émerveillai. Comme un vrai mal élevé je l’appelai par son nom, parce que sa figure avait provoqué en moi un dédoublement de personnalité : Don Angelo et Angelo, Le premier était une personne digne et sainte que Dieu a voulu offrir aux hommes, le deuxième pour moi c’était le grand- père, le père, l’ami avec un A majuscule. Il savait combien je l’aimai sans intérêt et lui rechangeai ce sentiment. Par le passé j’ai souffert et aujourd’hui Dieu, par l’intermédiaire de Don Angelo, m’a fait comprendre combien la vie est douce, en me donnant la possibilité de jouir en regardant une fleur, une pierre, en faisant un bain, en écrivant une lettre. Depuis que Dieu m’a offert l’amitié de Don Angelo, je vis une deuxième vie et je regarde le passé avec beaucoup de pitié. Après environ un an depuis notre première rencontre avec Don Angelo il me dit :’ En un an seulement, nous avons fait des pas de géants et bientôt tu guériras comme je te l’avais promis’. Mes conditions actuelles sont plus que satisfaisantes, et ce qui me réjoui le plus c’est le fait que chaque jour qui passe meurt en moi quelque chose de l’enfant pour laisser place à l’homme. Je vis dans cette maison, qu’un jour, j’avais presque eu envi de brûler et le soir mon lit n’est plus vide, parce que, je m’endors en compagnie de la paix. Aujourd’hui, je travaille dans une banque sans trop de fatigue, car je suis conscient du miracle d’être capable de pouvoir travailler. Il y a, qui m’a vendu avec deux moi de vie, qui aveugle et paralysé m’a accepté avec confiance, Don Angelo a fait de cette pseudo – épave une personne qui proclame au monde : Ne jamais désespérer, mais que toujours l’on dise ‘Que ta volonté soit faite’. En mesure de rendre conte pour ce qui est reporté ci dessus, en bonne foi’ Ainsi se terminai mon témoignage à ce moment là. Mais depuis ce jour, beaucoup de choses ont changé en mieux, toujours grâce à cet extraordinaire homme au grand charisme. J’ai décidé de publier ce livre commémoratif non seulement pour confirmer mon remerciement envers Don Angelo Fantoni mon bienfaiteur et ami, à qui je dois mon retour à la sérénité et à l’envie de vivre, mais aussi, parce que de son côté d’une façon implicite il m’avait invité à le faire et j’ai accepté avec un immense plaisir. Avant tout, pour moi, Lui est encore vivant comme avant et même plus. Non seulement parce que je crois à la survie de l’esprit après la mort, mais aussi parce qu’au travers de voies inconnues que je ne saurai définir et que je laisse examiner par les experts en la matière, lui communique aujourd’hui avec moi, me suggère des réponses, donne des conseils, et me réprimande. E qui a dit la mort est la fin de tout ? Avec Don Angelo il me semble que ce soit le contraire, le sentant plus proche aujourd’hui que lorsqu’il était parmi nous. Je pense que la cause de la non croyance en tout cela cache la peur de découvrir une vérité que l’on préfère refuser. Cette vérité qui s’appelle l’Au-delà. Outre le seuil fatidique que tout le monde traverse inévitablement après avoir exhalé le dernier soupir, il y a un lieu – si de lieu nous pouvons parler – mystérieux et fascinant qui accueille tous et ou il n’existe plus ni injustice ni douleur. Un lieu, ou la parole ‘mort’ n’a plus le sens que nous lui attribuons et les angoisses sont dissoutes dans l’immense lumière du Seigneur. Je me rends parfaitement conte que beaucoup de gens ne pensent pas comme moi et croient en une fin totale, définitive, avec la perte du corps physique. Heureusement pour moi, aujourd’hui, je crois que la mort est seulement un passage à une autre vie bien plus accueillante et agréable que celle terrestre. Ceci aussi, grâce à mon cher Don Angelo qui continu à me parler de son monde de paix et de lumière. C’est merveilleux de l’avoir près de moi, de le sentir, de pouvoir lui parler. Je sais combien mes paroles peuvent susciter méfiance et incrédulité, et je laisse à chacun la liberté de penser comme il veut. Je sais, par contre que pour moi est arrivé le moment de témoigner non seulement ce qu’il m’est arrivé par le passé, c’est à dire mon extraordinaire guérison, mais aussi ce dont aujourd’hui je suis protagoniste. Je désire, toutefois faire une précision. La nature de mes contacts avec Don Angelo est simplement et exclusivement spontanée. Je n’ai jamais pensé, même un instant ‘d’évoquer’ l’esprit de Don Angelo, Parce que je connaissais bien son attitude vers certaines ‘ pratiques spriritiques ‘ qu’il condamnait sévèrement, Mes contacts avec lui sont involontaires, ils arrivent lorsque je m’y attends le moins, mais toujours au bon moment. Quelques fois, je ne le nie pas, j’ai prié intensément en pensant à lui, attendant une réponse qui, ponctuellement, arrive ‘En moi’ m’apportant une paix profonde, que, seulement qui l’a ressentie peut connaître. Don Angelo communique avec moi dune façon que seul Dieu connaît, mais qui – je le répète pour être clair – n’a rien à voir avec les ‘pratiques spiritiques’ notoirement condamnées par l’Eglise. La prudence, dans certains cas n’est jamais de trop, et je comprends la sévérité de l’Eglise pour juger qui avec trop de facilité s’approche de certaines pratiques défendues par la Bible, mais aujourd’hui, heureusement, beaucoup de prêtres, même si, avec beaucoup de prudence, ce sont ouvert à une possibilité de communiquer avec l’Aude là. Parmi eux père Zaccaria Bertoldo et père Ulderigo Pasquale Magni. Ce dernier a été ressemant hôte à Pise, et le sera encore pour une série de conférences sur le thème. Désormais les temps obscurs de l’Eglise sont un lointain et triste souvenir. Le temps est passé quand il suffisait d’être soupçonné d’avoir un quelconque rapport avec les esprits des trépassés Pour finir sous procès, et aître condamné par le Saint- Office. De cela, malheureusement, reste encore vivante et triste la fameuse histoire de Jeanne d’Arc, la pucelle d’Orléans, qui ‘voyait’ et ‘entendait ‘ présences autour d’elle et avec lesquelles elle communiquait. Elle ‘voyait’ sans l’avoir demandé et ses phénomènes étaient spontanés, mais sa sincérité ne suffit pas à la sauver :elle fut accusée de possession diabolique et fut condamnée au bûcher. Successsivement elle fut reconnue innocente et, environ cinq cents an après, fut élevé au troisième ciel. Mieux vaut tard que jamais et, pour l’Eglise aussi, les temps ont changé. Ceci, pour dire que beaucoup d’erreurs ont été commises et, aujourd’hui encore même si de façon moins dramatique on continue d’en faire mais ‘errare humanum est, sed perseverare…’ . Don Angelo était très hostile aux‘pratiques spirites’,qu’il définissait oeuvre du démon, mais il admettait ouvertement l’existence de l’Aude là avec lequel il communiquait. Il pouvait ‘voir ‘ et ‘parler’ avec des ‘Esprits ’ aux quelles il demandait conseil et aide, donc comment aurait-il pu nier à d’autre choisi de Dieu –et seulement de lui – les même pouvoirs ? Entre autres il connaissait exactement la date de sa mort et, pour confirmer mon affirmation, je raconte un bref épisode. Un jour il me dit, tout content : ‘Tu sais, ils m’on prolongé la vie de deux ans?’ Je savais à qui il se référai, c’est à dire à ses amis invisibles avec lesquels il était capable de dialoguer ! Combien de fois, lorsque je lui demandai un conseil, je l’ai vu se mettre de coté à quelques mètres de distance de moi et, avec extrême simplicité parler avec eux et en suite me référer leur illuminé point de vue ! Il a su me donner des conseils, plutôt, d’importants enseignements, sur divers arguments concernant, tant ma vie spirituelle que celle pratique. Envers lui je n’ai jamais éprouvé d’embarras à affronter n‘importe quel problème, il se démontrai un homme avec ses limites. En même temps il s’avait me transmettre sa sagesse paternelle qui chaque fois me laissait quelque chose de nouveau, comme si sa personne émanai une lumière transcendante, qui ne provenait pas de lui, mais de quelqu’un plus grand que lui, Dieu. De Don Angelo tout me plaisait, même lorsqu’il s’énervait, parce que même au travers de ses brusques réactions on percevait son grand charisme. Même Jésus, plusieurs fois a employé des paroles fortes en s’adressant aux Pharisiens (12), et certainement, il n’employa pas les bonnes manières pour chasser les marchands du temple(13). Don Angelo aussi quelques fois a été un peu brusque soit avec moi, soit avec d’autres personnes. Une fois par exemple, se sentant mal, il renvoya chez eux toutes les personnes qui étaient venues chez lui pour une consultation et se retira dans sa chambre. Moi, insouciant de son légitime besoin de rester seul pour se reposer, je voulus le suivre jusqu’à sa chambre. Je pensais ‘ à moi Don Angelo ne peu pas dire non 1’. Dés qu’il me vit, il me lança un regard bourru et sévère, il m&rs uo;offensai et me bouscula . Vu mon précaire équilibre, je tombais par terre. ‘Je viens d’avoir in infarctus – criait- il – vas t’en, mal élevé !’ Je me sentis anéanti, je vis le noir en face de moi et m’en allai vers le vide. 12) MATTEO, 23. 27-36 13) MATTEO, 22.12-13 Je lui écris une lettre pour lui demander pardon pour mon comportement effronté et lui m répondit avec une invitation. Quand je le revis il exclama : ‘Voilà celui qui ne se contente jamais ! Vien ici, embrasse- moi’. Puis il ajouta : ‘Prie pour moi et pardonne moi je t’en prie !’. J’objectais que je n’avais rien à pardonner à un Saint, mais de suite il répliquai : ‘Je ne suis pas un Saint ! Toi tu es Saint !’. J’étais très surpris par son affirmation. ‘Moi Saint, et pourquoi ?’ Je demandais. Il me répondit : ‘Oui, le Saint c’est toi, parce que non seulement tu n’a pas fait de mal à qui t’en a fait beaucoup, mais tu as prié pour eux accompagnant ainsi ton pardon et ta bénédiction’. Les paroles de Don Angelo me laissèrent étonné. Parfois il y a des moments ou l’on craint le réveil et on prend ses aises dans l’extase d’un beau rêve. Celui-ci fut un de ces moments. Seulement un vrai Saint pouvait se comporter de cette façon. Lui me demandai de prier pour lui….. ! Mais d’après moi, le beau de la sainteté est vraiment le fait que dans une personne comme Don Angelo, les deux aspects fondamentaux de sa personnalité, c’est à dire sa profonde reddition à Dieu et sa personnalité avec ses limites, qui s’amalgament ensemble en un tout harmonieux qui laisse entrevoir les deux aspects. Je me retiens un homme vraiment chanceux. J’ai connu la joie de voir et de marcher à nouveau, avec quelques difficultés, mais, croyezmoi après avoir connu l’immobilité absolue, c’est merveilleux ! J’ai compris ce que signifie connaître la vie après avoir effleuré la mort, et le tout grâce a l’amitié plus que fraternelle d’un saint, Don Angelo. Lorsque j’étais très jeune, je devais avoir à peu près 18 ans, je sentais qu’un jour j’aurai connu une personne vraiment spéciale et qui m’apporterait beaucoup de bien. Mais il est nécessaire, pour être précis, faire un pas en arrière et raconter un épisode, même divers épisodes, qui me concernent de plus près. J’avais trois ans lorsqu’il arriva un événement qui me marquait pour toujours. Je précise que cet épisode m’a été raconté par mes parents, vue qu’au moment du fait, j’étais trop jeune pour m’en souvenir. Ma mère, encore aujourd’hui, le raconte avec vive émotion. Un jour mes parents allèrent faire une promenade sur la rive du fleuve Reno et me portèrent avec eux. Arrivé sur les lieux, Ils se mirent à parler et à s’occuper de leurs affaires, pendant que moi, en compagnie de deux autres fillettes, je me mis à jouer avec un petit canard de plastic que je faisais flotter sur la rive du fleuve. A un certain moment le canard m’échappa des mains et s’éloigna de ma portée. J’essayai d’allonger mon bras, mais il était trop court pour la rattraper. Je me penchai trop, perdis l’équilibre et tombai dans le fleuve. J’étais trop petit et je ne savais pas nager. Ma mère vu mon béret sur lequel était écrit ‘Forza Coppi’ sur l’eau, elle regarda plus attentivement et vit mon corps qui flottait plus avant. Elle commença à crier et mon père, malgré qu&r quo;il ne sache pas nager me rejoint et réussi à me ramener sur la rive. J’étais évanoui et je ne respirais plus. Il me pratiqua la respiration bouche-à-bouche jusqu’au moment ou j’ouvrais les yeux et repris à respirer. La première parole que je dis fut : Maman, c’est la Madone qui m’a sauvé !’. Qui a inspiré ces paroles à un enfant de trois ans qui n’avait pas encore reçu une éducation religieuse qui puisse les justifier ? Hélas pour ma mère, après cinquante ans, le souvenir de ce jour est encore vif et douloureux. Pour moi il a complètement disparu, souvent un grand choc peu porter à l’amnésie, mais, je pense vraiment avoir eu un ‘contact’ et avoir été sauvé par la Vierge Marie à qui ma mère était très dévote. J’ai lu de personnes qui, après s’être réveillé du coma ou avoir été en fin de vie, sont retournées à la vie acquérant des falcutés paranormales et, ce-ci aurait pu arriver aussi dans mon cas. Dés l’adolescence, en effet, je me surprenais pour mon insolite capacité de faire des prévisions de faits qui, ensuite ponctuellement, arrivaient. Je conservais jalousement ce secret, je me confiais seulement avec ma fiancée qui, avec le temps, confessa d’en avoir peur. Peut-être un peu elle avait raison, en effet j’arrivais à prévoir même des évènements de ma vie future, tant qu’une fois, sortant du stade ou j’avais joué une partie je lui dis : ‘Tu vois la force que j’ai dans la jambe droite ? C’est ma meilleure jambe, pourtant il arrivera un jour ou je pourrais me soutenir seulement en faisant force sur la gauche’. ‘Pourquoi, – me demanda-elle – tu te casseras encore la jambe droite?. ‘Non. – je répondais immédiatement – Je serai hospitalisé et le diagnostique sera une tumeur au cerveau ; ne crains rien, je ne serais pas opéré. Ils me tortureront et je sortirai de cet hôpital avec des problèmes de déambulation et presque aveugle. Si je ne meurs pas pour la douleur de cette tumeur et pour les examens cliniques, si je ne me suicide pas, le 9 décembre 1971, je ferai une rencontre qui changera ma vie. Tu ne seras pas présente parce que tu viendras à l’hôpital et me dira adieu. J’irai habiter tout seul et je resterai ainsi pour plusieurs années….’. Ma fiancée m’écoutai presque effrayée, car je fis des prévisions sur elle, que je tairai par discrétion, mais qui ce sont toutes réalisées. J’avais vu tout ou presque tout, y compris ma rencontre avec une personne spéciale envers laquelle je serai débiteur. Je ne connaissais pas son identité, bien plus tard elle se révéla en Don Angelo Fantoni. Ils sont nombreux les épisodes insolites, qu ‘a ce propos, je pourrai raconter. Par exemple une fois, j’allai voir ma fiancée, je vis que l’on préparai un enterrement. J’étais touché par la beauté des guirlandes et, en particulier, par une petite couronne pendue à un arbre. Je décrivis le tout à ma fiancée, lui demandant si elle connaissait le défunt auquel l’on offrait toutes ces fleurs, Mais, elle me répondit qu’elle ne savait rien à ce sujet. Nous sortîmes et, à ma grande stupeur, il n’y avait plus aucune trace de ce que j’avais vu au paravent ; je demandai des renseignements aux gens du voisinage et personne n’était au courant. Effarouchant. Puis, le jour suivant, ma fiancée sortit de la maison et … vit ce que la veille je lui avais décri avec précision ! Je pourrai raconter d’autres épisodes analogues mais je ne le retiens pas utile. Certains évènements me laissaient abasourdi, muet, je ne savais pas comment les définir. J’étais jeune et je pensais à mon futur que je rêvais avec ‘elle’, sachant, au fond de mon coeur, que pour nous deux il n’y avait pas de futur. Je prévoyais, c’est vrai, mais je chassais l’idée de prévoir, parce que cela signifiai renoncer à ce que j’aimais le plus. A ce moment là mon idéal c’était vivre avec ma future femme, dans ma maison et faire un travail qui me plaise. Tout simplement. E pourtant en même temps au fond de mon coeur ‘ Je savais ‘ que les choses se seraient passées autrement. Cette prévision aussi, malheureusement s’avéra quelques années plus tard comme je l’avais prédis. J’ai vécu des moments terribles qu’aujourd’hui, par contre je bénis, et si, pour rencontrer Don Angelo j’ai du tant souffrir, cela en valut vraiment la peine. Je me souviens que, la première fois ou je l’ai rencontré, je fus très heureux de lui demander ce qu’il pensait de ses facultés insolites, de son fluide dont on parlai tant. Il me répondit. ‘Vous êtes aussi doté d’un sixième sens, savez-vous ? mais vous en avez fait une mauvaise utilisation et vous avez eu divers ennuis. Entre autres, vous, pour toute la vie, vous serez un éternel rébus pour la médecine’. Selon Don Angelo, en effet, ma maladie avait été déterminée par la mauvaise utilisation de ma capacité de faire prévisions. Il avait raison parce que, souvent connaissant le développement de certains faits, je cherchai d’en tirer profit et bénéfice personnel. Par exemple, en ce temps là que de gains aux jeux ! Je ne me rendais pas bien compte, parce que, j’étais très jeune, mais je détruisais ma santé. Après la rencontre fondamentale avec Don Angelo je compris combien tout cela était erroné, et grâce à lui, j’appris à mieux gérer ce don insolite. Aujourd’hui je vois les médecins qui m’observent d’une façon étrange, en silence. Ils ne se prononcent pas. Mais les paroles que prononça Don Angelo me semblent plus claires. Ce qui est impossible à la médecine est possible à Dieu, mais cela tous les médecins ne l’acceptent pas et se laissent vivre dans leur présomption. Toutes les visites que Don Angelo faisait aux nombreuses personnes qui affolaient sa cure duraient quelques minutes, moi au contraire je restais avec lui pendant plus d’une heure. Je recevais son enseignement, il me transmettait son ‘ fluide ‘en m’enlaçant et nous prions ensemble. Et ceci à duré pendant plus de vingt ans. Le contact de ses mains fortes et énergiques était suffisant pour remettre en place certains maux physiques. A la fin de chacune de nos rencontres, je l’enlaçai et je récitai avec lui le Notre Père. Une fois ce fut lui qui voulu m’enlacer, et, tout en priant, il me serra fortement le dos, commençant par les épaules et terminant sur le bassin. Je lui demandai : ‘ Que m’a tu fait ?’ D ‘abord il tergiversa, puis il admit : ‘ Ils t’on fait trop de Ponctions lombaires et les vertèbres s’étaient un peu distancées entre elles. Maintenant c’est fini, tout est en place ‘. Effectivement à partir de ce moment je pus me baisser sans aucune douleur. Puis un jour pris par la curiosité, je me fis faire une radiographie à la colonne vertébrale et le résultat de l’examen fut époustouflant : on ne notai plus aucun signe de ponctions! E pourtant sur la peau les traces sont bien visibles ! Les médecins prirent acte de ce fait insolite, étrange… Moi seul, sais ce qui c’est passé ce jour là. Combien de fois j’ai parlé de Don Angelo! Une fois j’accompagnai chez lui un collègue. A la fin de la rencontre, il me prit à part et me dit : ‘Reste prés de lui, il n’en a pas pour long temps’. Quelques jours plus tard mon collège mourut dans le sommeil, sa femme ne s’aperçu de rien. En face de certains phénomènes la science s’incline et se tait, ne pouvant donner aucune explication scientifique. Peut être seulement la parapsychologie peu donner des réponses même si limitées, mais moi j’affirme que devant certaines manifestations l’homme doit se rendre à l’évidence et croire en un Dieu unique et miséricordieux, distributeur de beaucoup de bien. Un Dieu, qui peu se manifester au travers de personnes spéciales comme l’humble prêtre de Verniana. Avec Don Angelo c’était ainsi. Chaque fois il était capable de m’émerveiller, en me donnant toujours plus, preuve de son authentique et exceptionnel charisme. Pour être plus précis, je pourrai dire qu’avec moi, Don Angelo, plus qu’une seule guérison, il ait effectué plusieurs extraordinaires guérisons soit de nature physique que morale. Au travers de son puissant fluide, je suis retourné tout doucement à la pleine volonté de vivre, à la tranquillité, à la paix. Aujourd’hui encore il me parle ‘ Intérieurement’, me donne des conseils, me fait des remontrances et me pousse à aider aussi d’autres personnes. Grâce à son lumineux conseil, qu’il m’offre de l’Au –delà, J’ai même pu aider ma belle soeur atteinte d’une grave forme d’hernie discale.<;br />Don Angelo, intérieurement, m’avait suggéré d’aller lui rendre visite, de la toucher et de prier avec elle. Je suivis son conseil, en quelques jours, l’opération qui désormais semblait indispensable fut évitée. Je dis ce – ci non pour éveiller l’admiration, – loin de moi cette idée- Je ne m’en sens pas digne, mais pour que l’on croie lorsque j’affirme que Don Angelo est encore vivant et me parle. Ce qui il y encore quelques années me rendait incrédule, aujourd’hui me trouve beaucoup plus disponible à croire et ce parce que moi – même j’ai du me rendre devant certains faits aussi évidents qui laissent déconcerté. Merci et Merci encore, Don Angelo ! Lorsqu’il mourut, je le sus par hasard. Un jour je téléphonai à Verniana et l’on me dit : ‘Mais tu ne le savais pas ? Don Angelo est mort !’. Muet. Et enlever la parole à un logorrhéique comme moi ce n’est pas facile. Ces paroles me ‘rognèrent les ailes’, mais les premiers moments de panique passés, j’ai commencé à ‘percevoir’ sa présence à mes côtés. Sept ans après ce jour je me sens de devoir hurler : ‘ Il est vivant, aujourd’hui plus qu’hier.’ Don Angelo me l’avait prédit, comme je pense il l’avait fait à plusieurs de ses autres fils spirituels en disant : ‘Une fois mort je changerai de domicile, mais rien ne changera pour toi, au contraire il te sera plus facile de m’exposer tes problèmes, parce que tu économiseras beaucoup de voyages qui te fatiguent, d’ argent et le risque de la vie’. Don Angelo est vivant et toujours prêt à m’aider. La guérison miraculeuse qu’il a réalisée sur moi n’est pas tellement celle physique mais celle spirituelle, en me renouvelant et convertissant mon blasphème en prière. Au contraire, peut-être l’oeuvre plus grande qu’il a réalisé sur moi c’est vraiment ma conversion en Dieu, à sa volonté, à ses desseins. Avant j’étais un rebelle, aujourd’hui je sais me laisser aller aux décisions que le Seigneur prend pour moi, malgré les mille difficultés, ce-ci me comble et me rend heureux. Don Angelo, de sa ‘ nouvelle maison’ ne me fait pas manquer son aide et ses conseils et, chaque fois, il me donne la preuve de sa présence. Il y a un an environ, je tombais dans la salle de bain et je n’arrivais plus à me remettre sur pied. Il m’arrivai souvent de tomber, mais cette fois là ce fut différent. Combien de fois après une chute, je me suis adressé à Don Angelo qui m’aidait à me relever ! Pourtant cette fois là, malgré mes invocations, je n’y arrivai pas. Je me traînais dans la chambre et, avec fatigue, je me hissais sur le lit. J’espérais qu’avec une bonne nuit de repos, tout rentrerait dans l’ordre, mais ce ne fut pas ainsi. Je fus obligé d’appeler le médecin, qui me conseilla une radiographie. Je fus immédiatement hospitalisé aux urgences, où, après les examens de routine, on découvrait une fracture du col du fémur, Donc il était nécessaire opérer d’urgence. Je fus immédiatement hospitalisé à l’hôpital Magique de Bologne et je me recommandai à Don Angelo pour qu’il m’aide. Les médecins déclarèrent ouvertement leur scepticisme sur le fait de me voir remarcher, étant donné mes précédents. Et moi aussi je doutai fortement. Arriva le matin de l’opération et, comme je l’avais toujours fait ces derniers jours, je demandai aide à Dieu et à Don Angelo. Quelques minutes avant d’entrer dans la sale d’opération j’entendis sa voie. ‘Franchino, soit tranquille. Tout ira bien. Il faudra du temps mais tu remarcheras…’ Je me sentis rassuré. Puis il ajouta : ‘Cette vilaine fracture est vieille, la nouvelle chute a seulement fini de casser un os déjà fêlé…’ . Je ne comprenais pas bien ce qu’il voulait me dire, mais ce dialogue fut suffisant pour me faire affronter sereinement l’opération. Encore une fois il eut raison. Lorsque je sortis de la salle d’opération, les médecins déclarèrent que l’opération avait été délicate et compliquée, parce que non seulement la fracture était moche, mais surtout très vieille, tant qu’il s’était déjà formé une calcification osseuse. Depuis que je suis sorti de l’Hôpital, a commencé ma lente et progressive récupération, et aujourd’hui je peux encore marcher comme avant, bien qu’accompagné par mes deux fidèles béquilles. Ce ne sont pas des miracles ? Encore une fois la médecine est incrédule, moi je pense à Don Angelo, je me tais, souris, remercies. Combien il a transformé ma vie ! L’acharné, blasphémateur d’un temps aujourd’hui bénit ; ce mort vit, cet aveugle voit, ce paralysé marche, ce blessé regarde avec un sourire ses plaies et continu serein sa lutte. Pour conclure, je désire vous raconter lorsque pour la première fois, j’ai décidé de visiter la tombe de Don Angelo. Un jour j’entendis très clairement sa grosse voie résonner au fond de moi : ‘Qu’attend tu pour retourner à Verniana ? Et pendant que tu y es, va aussi sur ma tombe’. En réalité je le désirai depuis longtemps, mais je n’avais jamais trouvé la force nécessaire pour m’y rendre, et pensez que lorsque Don Angelo était sur cette Terre, Il ne passait pas un mois sans que je parte de Bologne, insouciant des conditions atmosphériques pour rejoindre Verniana. Combien de fois j’ai risqué la vie à cause du mauvais temps ! Dieu a voulu me protéger dans mes nombreux voyages vers Verniana, oû, je voyais se réaliser mon espoir de guérison. Aujourd’hui je parcours avec la mémoire les nombreuses et longues années ou, presque mensuellement, je partais de ma ville avec le coeur plein d’espoir pour rejoindre le petit pays, ou un humble et ancien prêtre de montagne m’attendait, prêt à m’accueillir dans ses bras vigoureux, pourtant bien fatigués. Et les souvenirs deviennent limpides et vivants, tels à me procurer comme alors, joie et sérénité. Connaître, dialoguer, prier, avec Don Angelo ce n’étai pas peux de chose, parce que lui n’étai pas une personne quelconque. Tout au contraire. Chaque fois je me sentais ‘Rempli’ de sa force charismatique, qui ne provenant pas de l’homme mais de Dieu, et difficile à définir exactement. Mais revenons à mon désir, ainsi qu’à l’invitation que Don Angelo me fi de retourner sur ses lieux cher. Un jour de l’été dernier, finalement, je pus réaliser mon désir, en compagnie de quelques amis, je me dirigeai vers Monte San Savino. La première étape, par contre, je voulus la faire à la maison natale de Don Angelo, à Freina, un tout petit pays confortablement logé sur un col, ou j’ai eu le plaisir de connaître quelques un de ses parents, qui m’on accueilli très cordialement. Puis nous nous sommes dirigé à Partina, un peu plus bas, ou dans un petit cimetière repose Don Angelo. ‘Pardon – je demandai à une personne qui étai là, – ou se trouve la tombe de Mons. Angelo Fantoni ?’ ‘Elle est là haut, à la fin des escaliers’ , me répondit- on. Je pensais que pour mois la monté aurait été difficile et rude, mais pour mon Angelone je pouvais faire cela et même plus. En compagnie de mes chers amis et de mes fidèles béquilles je montai les escaliers qui me séparaient de la tombe de Don Angelo et, après quelques pas, je le vis en face de moi. ‘ Ciao, Angelone’ – dis-je – finalement je t’ai trouvé ! Tu croyais pouvoir m’échapper ?’ Devant moi se dressait une petite chapelle blanche ou il était écrit ‘Famille Fantoni’ et, bien que le portail soit fermé, nous pouvions lire l’épitaphe que Don Angelo a désiré faire mettre sur sa tombe : NE PLEUREZ PAS MA DISPARITION J’ESPERE ETRE AU CIEL AVEC MES PARENTS JE PRIERAI POUR VOUS QUE J’AI TOUJOURS AIMES EN CHRISTE AIDE E SACRIFIE POUR VOUS TOUS SUR LA TERRE – LA MORT EST LE VRAI ORGANISTE DE LA VIE Un écrit comme celui la n’a pas besoin de commentaire mais seulement d’un obséquieux respect. Devant un homme de telle ampleur morale et spirituelle nous ne pouvons que nous incliner, méditer, et surtout prier. En effet, en face de la petite chapelle blanche ou Don Angelo repose en compagnie de ses parents, nous nous recueillons tous en prière, pénétré par le calme silence de la vallée. J’adressai ma pensée à Dieu et aux infinies merveilles qu’il nous donne, comme cet homme qui m’est si cher. Je regardai la pierre tombale qui renfermai sa dépouille mortelle, éprouvant la sensation de le sentir vivant en moi encore une fois, j’en eu la confirmation, lorsque mes prières furent interrompues par sa voie connue et amie qui clairement résonna en moi. ‘Merci, Franco, pour la visite et les prières. Tu es parmi les peux de personnes qui l’ont fait, mais toi prie aussi pour ceux qui ne se souviennent pas… Moi comme je te le dis un temps, avec la prière je serai toujours prés de toi…’. Je détournai le regard vers la verte vallée qui s’étendait à mes pieds. Elle était silencieuse, presque avilie vers ce petit cimetière, vers la tombe de cet humble prêtre, une figure charismatique d’incommensurable valeur. Je pensais, ce paysage, semble vouloir être une photographie de Don Angelo. Elle est calme décidée, amicalement sévère, vraiment comme lui. J’étais absorbé par mes pensées, lorsque l’attention de mes amis fut capturée par quelque chose qui se trouvait à mes pieds. L’un d’eux s’abaissa et ramassa un petit objet, de je ne sais quelle matière, Indépendamment de la substance dont il était composé, à surprendre particulièrement fut sa forme. En effet ce minuscule morceau de pierre était un petit coeur que ‘ quelqu’un ‘ ou ‘ quelque chose’ avait mystérieusement sculpté et laissé à mes pieds devant la tombe de Don Angelo. Nous nous regardions stupéfaits conscients et concorde d’avoir reçu en ‘ cadeau ‘ ce petit coeur comme gage et souvenir d’une éternelle amitié. Nous ressentîmes tous clairement dans ce petit objet d’une forme si significative la concrétisation d’un geste d’amour envers nous de la part d’un Humble prêtre de Verniana. ‘Cher Angelo – ainsi je m’adressais à lui – ce coeur est ton unième don. Merci’. Nous nous réunîmes encore en prière, puis, satisfaits et heureux, nous nous dirigeâmes vers la sorti en passant lentement entre les tombes blanches et propres. Nous continuâmes notre voyage vers Verniana, ou nous visitions les lieux cher, ou Don Angelo exerça sa mission de Prêtre et charismatique. Là aussi, je rencontrai beaucoup de personnes qui, d’une façon ou de l’autre, avaient collaboré avec lui. Parmi ces personne j’aime rappeler Agostino Lachi, son collaborateur et ami pendant de nombreuses années, ainsi que Giocondo et Maria, un couple très cher à Don Angelo, propriétaires de l’herboristerie de Verniana ou étaient distribué certains remèdes naturels que le prêtre, quelques fois conseillé aux malades et où, encore aujourd’hui, il est possible trouver certains de ces produits, Pendant le retour j’étais très fatigué mais finalement je me sentais gratifié par tant d’agréables rencontres et d’insolites sensations, Toutefois, l’unique vrai protagoniste de cette journée c’était lui, Don Angelo, qui au travers de voies inconnues, m’avait fait sentir son inéquitable présence. En retournant vers la maison j’éprouvais les même sensations d’autre fois, lorsque, après avoir été chez lui, j’étais fatigué, mais heureux. Encore une fois j’éprouvais la sensation de ‘plénitude spirituelle’, de paix et sérénité, et ce fut beau retrouver, après des années, comme si, surpassée la barrière de la matière et du corps, nous pouvions nous retrouver encore, totalement et pour toujours. Pendant le voyage de retour nous restâmes tout le temps en silence, comme pour ne pas vouloir interrompre ce merveilleux enchantement, mais très souvent mon regard se posait sur ce fragile petit coeur posé sur le tableau de bord de la voiture. Je le sentais déjà comme un petit et immense trésor que j’aurais conservé jalousement, parce que donné par Don Angelo. Lorsque, dans la soirée, nous nous saluons, je me sentis particulièrement heureux pour avoir accrus mon bagage d’expérience.

Franco Predieri

LA LUMIERE DE DIEU

[…] Moi je verserai mon Esprit sur chaque homme
et deviendrons prophètes vos garçons et vos filles ;
vos anciens feront des rêves,
vos jeunes auront des visions […]
Gioele 3.1
[…] En chacun, l’Esprit se manifeste de façon diverse,
mais toujours pour le bien commun.
L’un reçoit de l’Esprit la capacité de s’exprimer
avec sagesse, un autre celle de parler savamment.
Le même Esprit à l’un donne la foi, à l’autre celle de guérir les
malades.
L’Esprit conçoit à l’un la possibilité de faire miracles, à un autre
le don d’être prophète […]
1 Cor.12.7-10

Le mystère de la vie après la mort a toujours fasciné l’Homme, soit pour un subtil et spontané refus de celle- ci comme fin totale et définitive, soit pour un naturel désir de vouloir donner un sens plus ample à la propre vie terrestre, trop souvent si difficile à conduire. Regarde, par exemple, l’expérience de certaines personnes qui vivent – ou plutôt, survivent – aux limites des possibilités humaines, comme les grands handicapés, les malades chroniques, certaines catégories sociales ou ethnies qui souffrent encore la faim et ainsi beaucoup d’autres. Quelque fois une question nous vient spontanément, quel sens ont certaines existences, et pourtant, si nous les regardons avec un oeil divers qui va au-delà de la pure raison humaine nous pouvons leur donner un sens bien précise. Tel sens, par contre, est visibles seulement si nous employons une clef d’interprétation qui nous permette de voir un peu plus loin, mieux et plus clairement ce que vivant exclusivement cette réalité et totalement intégré dans le matérialisme absolu nous ne pouvons ni voir ni, encore moins pressentir. Malheureusement, par contre, ceci est le comportement dans lequel nous sommes nombreux à nous réfugier, non seulement pour le refus catégorique d’une Réalité Transcendante, mais parce que tel comportement rend – mais seulement en apparence – plus facile la conduite de l’existence terrestre. Le refus catégorique de l’existence d’une Vie outre celle terrestre est souvent seulement un refuge pour ne pas vouloir penser à une continuation sous autre forme et substance qui, sur le modèle de celle humaine, pourrait être extrêmement dure et difficile ; donc tentant de simplifier, nous refusons de voir les choses au travers de cette clef interprétative diverse. Une clef, toutefois, qui au contraire est le patrimoine de ceux qui cherchent, évaluent et, heureusement, trouvent beaucoup de réponses aux nombreuses questions qui naissent spontanément telles : “ qui suije ? ”, “ d’où je viens, où je vais ? ”, ou bien encore, surtout si l’on vit une situation difficile ou la perte imprévue d’une personne chère : “ Pourquoi c’est arrivé vraiment à moi ? “ . Celles ci et bien d’autres demandes n’ont et ne peuvent avoir de réponses si nous ne les évaluons pas au travers de cette clef impérative qui nous consent de donner un sens profond à certaines expériences apparemment cruelles et inexplicables. C’est comme s’il y avait un fil invisible qui réunit tout dans un grand dessin duquel nous pouvons entrevoir seulement un détail, mais si nous nous élevons et rectifions, le point de vu peu apparaître clair et significatif parce que vu dans son ensemble. Mais comment faire pour modifier – toujours qu‘on le désire – ce point de vue qui nous consent de voir le sens profond de notre existence? Il y a divers comportements qui distinguent des événements humains particulièrement difficiles à accepter et, en face à un quelconque événement catastrophique qui bouleverse notre existence, l’on peut se réfugier dans le plus renfermé matérialisme qui donne libre assouvissement a une rébellion qui souvent peut atteindre des excès comme le suicide, ou bien chercher une quelconque issue au désespoir. Mais il y a encore une autre attitude – et là nous rentrons dans le vif de la vicissitude de Franco Predieri –c’est à dire que ’l’événement catastrophique’ dévastant, conduise, en un premier temps, à une naturelle et compréhensible rébellion mais, successivement, à une nouvelle voie impensable ou l’on puisse acquérir une clef de lecture totalement différente, donc d’arriver non seulement à la compréhension d’évènements déchirants, mais à l ‘évaluation dans une projection transcendante à la pure raison humaine. Combien de fois nous entendons dire qu’après une douloureuse et lacérante expérience on parvient, avec le temps, à une paix profonde, jamais éprouvée au paravent ? Comme si une impensable illumination allait éclairer la mémoire de certains êtres humains, qui surpassé le seuil de la douleur, entrent dans une dimension inimaginable ou ils peuvent acquérir une nouvelle et durable sagesse. Justement, telle est l’expérience, de Franco Predieri qui, malgré sa compréhensible rébellion initiale, ne c’est pas refermé complètement dans le plus silencieux matérialisme, mais laissa une spirale ouverte à travers laquelle la lumière Transcendante illumina sa mémoire souffrante et ouvrit lentement un sentier où Dieu put insérer la figure charismatique d’un serviteur fidèle, Don Angelo Fantoni. Lorsque sa tante Norma s’approcha de lui, semi-paralysé et presque aveugle, à l’hôpital de Modena et lui proposa de se soumettre à l’examen d’un prêtre doué d’un ‘ fluide ‘ particulier, Franco accepta sans se nier cette dernière possibilité qui lui restai. Au contraire, ses paroles laissent entrevoir ce peu d’espoir, qui dès la première fois, a été l’ ‘élan ‘ , réel qui l’a toujours accompagné vers Don Angelo. Certainement on pourrait objecter que lorsque l’on a plus rien à perdre l’on peut se fier aux possibilités les plus abstrus, mais ce n’est pas toujours ainsi, au contraire, il semble que dans la plus part des cas, il est plus facile de se rendre que de lutter, de se laisser aller sans aucun espoir. Dans le cas de Franco, même si au début ce fut sa tante à promouvoir l’initiative, qui par la suite se révéla déterminante, on peut affirmer que dans son comportement disposé à croire ‘jusqu’à preuve contraire’ et de ne pas nier, à priori, la possibilité que de cette rencontre puisse naître quelques possibilité de survie c’était déjà délinée, même si non encore définie, cette clef de lecture de toute son histoire douloureuse. Voilà comment, aujourd’hui, cette clef d’interprétation diverse consent à Franco de bien voir comment sont les choses et toute son histoire marquée de faits insolites en est la preuve. En effet, jusqu’à aujourd’hui, pendant l’arc de toute son existence, nombreux sont les évènements de nature paranormale desquels il a été protagoniste et tout aurait pu commencer, peut-être, de cet épisode qui lui arriva lorsqu’il avait à peine trois ou quatre ans en tombant dans le fleuve Reno, un évènement dramatique aux aspects sans aucun doute insolite. La mère le vit flotter inerte, apparemment privé de vie et son père, pourtant, ne sachant pas nager, se jeta dans le fleuve et, avec énorme fatigue, réussi à le ramener sur la rive. Combien de temps le petit Franco est-il resté inanimé ? Personne ne peu répondre avec certitude, toutefois, il fallut un effort non indifférent pour le ramener lentement à ses fonctions vitales. L’ancienne mère, à environ cinquante ans de distance, ce souvient encore de ces moments avec trépidation et, de même façon, elle répète les paroles que l’enfant prononça lorsqu’il revint à lui, paroles que l’âge n’a pas pus effacer ‘ Maman, c’est la Madone qui m’a sauvé !’ : C’est très étrange d’entendre prononcer ces paroles par un enfant si petit qui n’a encore reçu aucune éducation religieuse et, en plus, avec certitude et spontanéité. Entre autres il faut se demander si à cet âge tendre l’on puisse se rendre compte d’avoir été en grave danger de mort et avoir la lucidité de relier l’événement du sauvetage à l’image de la Madone. Ce dramatique événement n’est pas à négliger, au contraire il est de fondamentale importance pour mieux comprendre toutes les vicissitudes d’un homme qui, malgré sa rude expérience de vie et les conséquentes limitations physiques, est aujourd’hui profondément serein. Il faut dire, avec beaucoup de probabilité, aussi à la lumière de faits successifs qui sont intervenu pendant son adolescence, Franco eut une expérience de NDE qui de l’anglais Near Death Experience, signifie ‘expérience en extrémité de mort’. Telles expériences, aujourd’hui, sont objet de recherches et d’études de nombreux parapsychologues, on a beaucoup écrit sur ce thème inquiétant et, en même temps fascinent. Les recherches du médecin américain Raymond A. Mouy à ce sujet sont très intéressantes, sur l’argument, il a écrit divers livres dont La vie outre la vie et nouvelles hypothèses sur la vie outre la vie dans lesquels sont reportés divers témoignages de NDE. Mais regardons de plus pré, même si synthétiquement, ce dont il ressort. Beaucoup de personnes, se trouvant à proximité de la mort, une fois ‘ retournées ’ à la vie, racontent d’avoir vécu expériences extra ordinaires et d’avoir eu des visions extra terrestres. Telles ‘crises de la mort’ peuvent advenir pour causes diverses soit pendant des interventions chirurgicales, soit par infarctus ou autres pathologies imprévues, soit par un accident qui porte les sujets dans le coma ou dans un état de complète inconscience, en suite, quelques fois au réveil, ils racontent visions paradisiaques et rencontres avec personnes déjà mortes. Mais non seulement. Après une expérience de ce genre un sujet peu acquérir de particulières capacités extrasensorielles et commence à ‘voir’ et à ‘sentir’ de façon paranormale choses, personnes ou évènements. C’est comme si, franchi même pour quelques instants un ‘ certain seuil’ , une fois rentré en possession de ses facultés, il reste une perception diverse de la réalité. Par contre, il ne reste pas toujours le souvenir d’éventuelles rencontres sur le seuil entre la vie et la mort dans une autre dimension, et Franco est l’un d’eux, mais celons certains studieux, le fait qu’il manque le souvenir n’est pas déterminant, parce que cela n’exclu pas que pendant une expérience de NDE. l’on puisse toutefois, avoir eu des visions ou rencontres surnaturelles successivement oubliées. Donc, dans le cas de Franco, l’absence de souvenir de ce fatidique jour ou il échappa à la noyade et d’une vision céleste n’est pas déterminant, parce que, soit son jeune âge soit le traumatisme peuvent avoir contribué à l’oubli. Malheureusement, tout ce qu’il en reste, au niveau de souvenir, vient encore aujourd’hui raconté seulement par sa mère avec une immense émotion. On peut seulement ajouter une dernière chose, c’est à dire que, donnant importance aux paroles que l’enfant Franco référai dès sa réanimation, la probable rencontre avec une Entité Céleste pourrai nous éclairer sur nombreux aspects de sa vicissitude humaine, en effet, adolescent, il commença à faire prévisions d’événements qui, par la suite, arrivaient avec une précision surprenante. Non seulement, il avait des prémonitions sur personnes et sur lui-même extrêmement précises, tant qu’il laissait sa famille déconcertée. IL put, avec extrême précision et avec plusieurs années d’avance, prévoir sa maladie, l’abandon de sa fiancée et la rencontre fondamentale avec une personne spéciale, qui par la suite se révéla être Don Angelo. Telles insolites capacités qui se réveillent dans beaucoup de personnes qui ont vécu une expérience voisine à la mort, pourraient aussi regarder Franco, ainsi, ses dons de clairvoyance auraient pu être déterminant, pendant le NDE, par un contact surnaturel, duquel, lentement, aurait jailli sa capacité de faire prévisions. L’histoire de Franco est toute parsemée d’épisodes insolites et le tableau de son existence présente des aspects indéfinissables auxquels, même Franco, pendant sa jeunesse, a toujours cherché de donner une réponse. Personne n’avait pu l’aider et, d’autant plus, qu’il ne se confiait qu’avec sa fiancée qui, de son côté, ne pouvait rien faire d’autre que de l’écouter en silence, cultivant dans son coeur une légère crainte. Franco, outre à avoir prévu sa maladie, prévu aussi la rencontre avec une personne spéciale et, bien que percevant l’ampleur et la fondamentale importance, il n’en connaissait pas l’identité. Mais voilà, alors que toutes les portes semblent se fermer devant lui malade, semi- paralysé et presque aveugle arrive la rencontre tellement attendue avec Don Angelo Fantoni et, à partir de ce jour, pour Franco commença une nouvelle vie. A travers cette spirale ouverte, qui depuis toujours était restée dans son coeur, Dieu voulu donner, par l’intermédiaire d’un charismatique exceptionnel, un changement radical à sa vie. Parler de Don Angelo n’est pas simple car de lui on a déjà parlé amplement dans un autre livre de Don Redento Becci donc, ce serait inutile et restrictif. Toutefois ce livre veut être le témoignage d’un homme qui, ayant vu la mort en face, et, lentement, grâce au fluide prodigieux de ce prêtre, est retourné à la vie. Don Angelo a tout doucement formé Franco en un homme nouveau, un homme serein qui aujourd’hui sait donner un sens profond à toute sa douloureuse vicissitude. Cette publication est le témoignage d’un merveilleux rapport, celui advenu entre Franco et Don Angelo, C’est l’histoire d’une vraie amitié, fondée sur les piliers d’une foi inébranlable et qui surpasse tout raisonnement. C’est l’Histoire humaine, touchante, souvent émouvante, qui nous porte au seuil d’un Monde inconnu mais réel, une dimension de laquelle peut encore nous arriver un élan inattendu ou une aide providentielle. Pour Franco et son Angelone le rapport ne c’est pas conclu avec une pierre tombale mise sur la tombe ou a été déposé la dépouille mortelle de l’âgé prêtre de Verniana. Leur dialogue continu, il ne c’est jamais interrompu et de ce merveilleux Monde invisible ou Don Angelo se trouve aujourd’hui, il communique, conseille et réprimande Franco par des voies indéfinissables par la science mais qui, au-delà de la compréhension existent. C’est par ces voies mystérieuses, même si de façon totalement différente à celle humaine normale, entre eux persiste un rapport intense et consolent, au contraire n’existant plus la barrière de la grande distance pour les séparer, leur dialogue est presque immédiat. Franco, par ce que la parapsychologie de frontière défini ‘langage intérieur’ , dialogue encore avec Don Angelo et de cette conversation silencieuse est né en lui un élan d’amour vers son prochain, qu’il traduit par une aide concrète aux personnes qui souffrent. Et c’est de cet élan qu’est né ce livre qui ne veut pas seulement être un acte de gratitude envers Don Angelo Fantoni, humble prêtre de Verniana, mais aussi une semence jetée, qui puisse germer et éclairer l’âme et le coeur de quelqu’un qui se sent perdu. Si cette tentative devait servir à aider seulement une personne cette publication n’aura pas été inutile. C’est Don Angelo lui-même de l’Au -delà à suggérer à Franco de publier ce livre et d’en faire don à ceux qui sont intéressés. Un cadeau qui provienne d’une Eglise, oui, mais non de celle terrestre, mais comme il est écrit au début, de celle du Ciel, et dédié à tous les être humains qui du Ciel attendent quelque chose : Il semble vraiment que, de l’Au-delà, Don Angelo cherche de quelque façon à nous faire parler de lui, certainement pas pour se faire vénérer étant donné ses caractéristiques humaines et réservées, qu’il aura certainement conservé au Paradis, mais parce que maintenant dépouillé de son corps terrestre, il désire concéder ce peu de publicité qui est nécessaire pour réfléchir sur l’existence de Dieu et sur un Monde invisible duquel puisse nous arriver une aide, même au travers de personnes dotées de charisme particulier Qui a connu Don Angelo sur la terre connaissait bien son comportement envers toutes les pratiques de spiritisme mais dans le cas de Franco, tout est bien divers. La communication existe, mais bien que désirée, elle n’a jamais été cherchée par Franco, elle est née spontanément sans aucune évocation, condamnée par l’Eglise officielle Don Angelo nous exhortai : ‘Courage, enfants, la mort n’est pas mort mais passage à meilleure vie c’est-à-dire contemplation de Dieu vivant’. Dans ces paroles se renferme tout le mystère de la vie et des oeuvres de cet humble prêtre d’un petit pays de montagne, c’est dans cette contemplation que pour lui déjà sur cette Terre trayait son merveilleux fluide, souvent miraculeux, qu’il distribuait généreusement aux nécessiteux. E Franco, grâce à ce fluide bienfaisant de Don Angelo, ha cultivé en lui une grande sagesse, tant qu’aujourd’hui, une phrase qu’il répète avec conviction est : ‘ Le plus beau cadeau que Dieu m’ait fait et celui de me faire connaître la mort’. Qui pourrait prononcer cette phrase si non celui qui a traversé la vallée du plus total désespoir ? Un désespoir, par contre ou Franco laissa une fissure ouverte, celle ou la Lumière de Dieu éclaira son âme et lui donna un nouvel espoir. Aujourd’hui c’est un autre homme et toute son histoire est un hymne à la vie, à la confiance, une invitation à s’abandonner entre les bras d’un Dieu Père sauveur et miséricordieux, certainement pas un Dieu sévère et qui châtie comme certains le dessinent. De la rencontre fondamentale pour son existence, Franco a su, non seulement comprendre le motif de sa grave maladie, mais en tirer une importante croissance spirituelle, qui aujourd’hui lui consent de vivre une vie à l’empreinte d’une Vérité transcendante qui l’enveloppe, le réconforte, mais surtout, l’aime. Le désir de Franco, aujourd’hui, est que ce livre puisse éclairer et aider les âmes qui ont besoin de Lumière et qui, comme il le fut il y à des années, se sentent englouti par le plus total désespoir. C’est une invitation à laisser pénétrer la Lumière Transcendante où un Dieu d’Amour distribue mystères d’infinie beauté. Une Lumière qui illumine vraiment, jusqu’à la dernière cellule, et nous fait comprendre le sens de choses apparemment inutiles et cruelles. ‘Jamais se désespérer’, nous dit Franco avec un léger sourire qui apparaît de son visage serein, ‘mais que l’on dise toujours : que Ta volonté soit faite.

Elisabetta Piccini

 

Franco Predieri